Angoisse, morosité, fatiiiiiigue extrême, spleen, amertume, voir abattement, colère, besoin d’isolement, surmenage, anxiété …
Voici quelques uns des états dans lesquels se trouvent la majorité des personnes que je côtois en ce moment…
« Parce que tu sais Emilie elle n’est pas très fastoche en c’moment la vie!
Elle nous en fait voir des vertes et des pas mures, nous percute par l’envers, par l’endroit, de tous les côtés et ce n’est pas prêt de changer…. »
Me dit-on souvent, la mine morne et triste.
Le monde aurait-il cédé à l’intolérable épée de Damoclès pesant sur nos petites et frêles épaules arque voûtées à l’écoute d’une communication de haute sphère crée bien plus pour nous faire peur que pour nous informer?
La femme que je suis refuse cette idée.
Attention, je ne dis pas ici que les temps que nous vivons ne sont pas impactants, empreints de bouleversements majeurs…
Sauf que je me refuse de succomber au marasme ambiant !
Que faire alors?
Ne serait-il pas le bon moment pour changer, vous bousculer, vous challenger, créer du désordre à faire bouger la petite mémère en nous qui s’apitoie sur son sort mais se vautre largement dans le confort de sa vie faite d’habitudes si confortables?
LE CHANGEMENT !
Comme une prise de conscience que le problème réside dans notre propre stagnation, vision de soi et du monde un peu trop empêtrée dans ces quotidiens faits de formelles habitudes, de formatages et léthargiques manies à adopter ce courant de pensées du « point trop n’en faut » ou l’on s’économise pour garder sous le coude le si peu d’énergie qui nous reste à sortir.
Alors on va chercher et on identifie le problème, le pourquoi du comment, le nœud qui coince, et qui nous fout la tête sous l’eau.
On joue notre propre perturbateur qui remet en cause notre routine, notre bulle linéaire, notre ordre établit.
On se monte des plans sur la comète, des plans d’attaques ou plans d’action à faire voler en éclats notre système.
On fait, on acte, on se bouscule en agissant quotidiennement sur soi, pour soi, pour avancer, pour se construire, se reconstruire, évoluer, se façonner de manière à trouver l’équilibre et l’enthousiasme comme on reprend confiance en sa valeur, ses aptitudes, sa force et sa puissance dans la régularité du geste et du mouvement.
On rentre dans le vif de notre plan et on se met en action!
Et on enchaine, et on avance, avec des hauts, des bas et tous nos moments d’inconforts, désagréments et résiliences qui nous apprennent de nous .
Et on est fières et on célèbre ces ressources que nous avons, ces capacités de transformation, cette audace que nous n’imaginions pas, cette force qui sommeillait en chacune et qui nous jaillit à la face quand on se définit bien plus tenace et robuste que nous le pensions.
Et on prend le temps de savourer le chemin, le parcours, le fait d’avoir osé nous mettre en mouvement, nous secouer, nous faire avancer dans le mieux être, le mieux vivre, le vivre confiantes, le vivre bien avec la personne que l’on est et les choix que l’on a fait.
Et on écrit son histoire, parce que c’est l’histoire d’une vie que de se prendre par la main et aller voir ailleurs si vous y êtes et décidant de changer, des façons de faire et façons d’être qui ne vous apporte plus rien.
En bref, il est tellement bon de voir la vie comme on décide et non pas comme on voudrait nous la montrer!
Il est tellement mieux de décider comment réagir à ce qui vous arrive plutôt qu’en être l’impuissante spectatrice.
Il est tellement plus intéressant de découvrir qui l’on est vraiment en bravant nos certitudes et nos croyances bien mal acquises en se confrontant à nos propres paradoxes et nos inintéressants apitoiements.
Alors ne voudriez vous pas vous mettre en marche en arrêtant une fois pour toute de subir, être victime d’un extérieur qui vous démolie la santé mentale et le cœur?
Avec tout ma bienveillance,
Emilie