C’est l’histoire d’une fille qui ne cochait pas toutes les cases mais qui voulait tellement …
C’est l’histoire de cette intention que l’on a, que l’on prend, quand on n’se suffit pas et que la paix ne se trouve pas en dedans mais qu’on la cherche éperdument à l’extérieur, partout, tout le temps…
C’est un sentiment de désespoir que d’aller chercher en l’autre de l’approbation, une minute d’attention, de gloire, pour se prouver à soi qu’on existe au dehors, qu’on n’est pas ce cataplasme livide tapit dans notre intérieur.
C’est la course à la validation, un cauchemar ou se montrer, se faire valoir, il n’y a que ça d’intéressant puisque de soi ne jaillit la flamme que sous des âpres applaudissements.
On sacrifie de sa pudeur, de sa fierté, de son mental et de son cœur que l’on écoute plus vraiment pour laisser l’égo gonflé d’orgueil prendre toute la place dans chaque parcelle du vide immense qu’a abandonnée le néant.
C’est le récit d’une obsession à rendre crédible une chimère qu’est d’aller chercher sa lumière en s’ôtant toute forme de contrôle, parce que ce qui compte c’est bien l’autre et son regard posé sur soi.
C’est la chronique du superficiel de l’inutile et du vacant qui pour se prouver qu’ils en valent la peine ne lésinent pas sur les moyens pour récolter vos compliments.
C’est le journal de l’absurde et du quotidien de la lasse qui pour combler toutes ses fêlures, se pavane, se montre, se prélasse, minaude, affriole et grimace pour quelques likes la bouche en cœur.
C’est la réalité des unes comme elles s’inquiètent et qu’elles s’angoissent de ne pas faire tout le temps la une, être les reines du spectacle, monomaniaques et trop centrées sur leur propre consécration, pour se rendre compte qu’au fond elles brassent de l’air mais surtout brassent du vent.
C’est le constat qui prend de l’ampleur, qui est d’attendre de l’autre l’éloge, que de n’être validé que par cet inconnu distant avec qui on n’entre pas en relation, mais qui à ce pouvoir fugace de transformer un encéphalogramme plat en un millier de vibrations.
C’est l’histoire triste d’une erreur commise par toutes à un moment, de remplir cet espace de manque, de maigre, de las, d’insignifiant par une ouverture extérieure pour calmer peines, gène, chagrin et douleur.
Une seule chose à faire alors…
Reviens à toi, comble le vide en cherchant à l’intérieur, au centre, tu es la seule personne apte à prendre en mains ton bonheur.
Comme un rappel que tout part de soi…
Vous êtes un monde,
Emilie
PS : Merci Monsieur Christophe Willem pour cette chanson, cette musique, ces paroles et votre voix si juste sur ce thème que l’on n’aborde pas beaucoup mais qui fait partie intégrante de ces veilles que l’on doit avoir sur nous même aujourd’hui.