Olala j’en ai ma claque !
Ça y est La Mimi qui rue dans les brancards est de retour et je vous préviens je suis d’humeur à donner des roustes !
Non parce que l’ambiance du moment me court sur le haricot coco, comme vous ne pouvez pas l’imaginer. Dès que j’entre en contact avec quelqu’un il est fatigué, tout le monde est fatigué, rabougri, renfrogné, maussade, « spleeneux », c’est fou.
Parce que tu comprends Emilie, la vie c’est pas facile et les gens sont cons et le temps est gris et il fait froid et y’a pas de lumière et on se les gèlent et, et, et, et continuez comme bon vous semble.
Mais vous n’en avez pas marre de vous plaindre tout le temps !
Parce que tu comprends Emilie, on est tout juste sortis du Covid, qu’on est encore un peu dedans, et que il y a la guerre, et que y a l’énergie qui flambe, et qu’on doit changer nos habitudes de consommations et qu’on doit faire gaffe à la planète et que la vie est chère et qu’il y a la violence et qu’il y a le quotidien, et qu’on est fatigués, partout tout le temps par tout ce qui se passe en dehors et en dedans de nos p’tits cœurs tout mous et cervelets épuisés de trop de tout ce qui nous a traversé cette année et qu’on a la trouille parce que c’est pas finit et qu’on a peur de demain, parce que demain c’est pas certain et qu’on ne sait pas donc qu’on angoisse à s’en faire des crises d’insomnies… je continue ou vous avez l’image ?
Comme si le défaitisme et la victimisation étaient devenus le grand état d’être dans lequel se vautrer. Comme si le pessimisme était devenu la plus intéressante de nos facultés.
Alors, je veux bien que le positivisme à tout prix soit passé de mode, mais se complaire dans du « caca mental » à vous ramollir toutes entières à force de plaintes incessantes, je ne vois pas le but !
On a toutes le droit d’avoir des périodes « down », de ne pas aller bien, d’être d’une humeur de chien certains matins, d’avoir envie de mordre la terre entière une semaine avant nos règles, d’être tristes ou malheureuses parce que la vie ne nous envoie pas que des licornes et des arcs en ciels dans la tronche, d’accord, mais pourquoi en faire un état conscient, une habitude ?
Pourquoi trouver son bonheur dans la noirceur ?
Vous n’avez pas mieux à faire ?
Parce qu’Emilie tu comprends, c’est la vie qui nous bouscule, c’est les emmerdes à répétitions qui nous ternissent, ce sont les mauvaises expériences qui nous font devenir aigris et rabougris, c’est la réalité de ce qui nous arrive qui nous impacte et nous ternis…
Sauf que vous oubliez un truc important la les filles, votre libre arbitre et vos choix !
Bien sûr que souvent la vie vous envoie des choses qui vous choquent, vous chahutent, vous cognent, que vous n’avez pas prévu.
Bien sûr que ce qui vous arrive est parfois indépendant de votre volonté. La perte d’un être cher, un accident, une maladie, tous les problèmes que vous pouvez imaginer, mais c’est bien à vous de les vivre comme bon vous semble quand même !
Vous pouvez vivre votre fatigue de façon douce et paisible en décidant de prendre du temps pour vous, vous pouvez décider de ne plus vous tenir informée de tous et son contraire si l’actualité vous embrume le cerveau et choisir de vous octroyer ce temps là pour lire, vous instruire, vous reposer, vous pouvez décider de vivre un trauma dans la douceur, un deuil dans le souvenir joyeux et parfait de ce qu’il à été, vous pouvez choisir de transformer vos déboires en leçons, vous pouvez choisir de vivre des hivers chaleureux plutôt qu’austères, décider, malgré les coups du sort ou de la vie, de voir les choses avec envie, désir et curiosité, vous pouvez vous laisser un espace pour panser ce qui doit l’être, vous pouvez prendre la décision de pleurer les torrents qui doivent couler pour drainer ce qui doit l’être et avancer en douceur, transformer des colères en actions, en discussions, en échanges, vous avez le droit de dire tout haut ce que vous pensez tout bas…
Nous avons vécu collectivement des moments difficiles et nous en vivons encore comme nous en vivront à l’avenir, mais il ne tient qu’à nous de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.
Pour ma part, j’ai décidé et je dis bien J’AI DÉCIDÉ, de ne plus me laisser happer par la noirceur ambiante et extérieure.
Basta cosi, je veux vivre cette fin d’année dans la joie et la douceur, savourer tout ce que je vis au quotidien, le bon comme le reste, je veux me la « pèter plus haut que mon derrière » quand je me surprends à faire ce dont je ne me croyais pas capable et le célébrer, je veux embrasser les gens que j’aime, m’extasier devant le parfum d’un bon thé, je veux chanter des chants de Noël, croquer dans une clémentine juteuse et titiller mes papilles avec son acidité, je veux marcher dans le froid jusqu’à en avoir la goutte au nez et apprécier mon corps pour sa robustesse face à l’hiver, sauter dans les flaques, rentrer trempée parce que j’ai oublié mon parapluie, rire aux éclats de mes bêtises, j’veux tenter des choses et me ramasser et être toujours fière de moi d’avoir essayé, j’veux que ma mémoire soit défaillante et ne retienne que les bons moments et les victoires, que mes yeux continuent à me montrer du beau de partout tout les temps dans les petits riens de la vie comme dans les grands moments, dans le matériel, les relations ou les gens, je veux passer l’aspirateur en dansant, cuisiner des petits plats beaux et bons, me lover dans mes foulards et sentir leur chaleur sur ma nuque, sourire à tout le monde quand je marche dans la rue, parce que je suis comme ça et que de donner un petit rien me fait autant de bien à transmettre qu’un inconnu qu’à recevoir… voilà ce que je veux dans ma vie, ce que je fais de ma vie !
Spoiler alert, je vois déjà les contrites et négatives taper du poing sur la table en se disant « mais pour qui elle se prend celle-là à nous dicter à coup d’article de plus de 500 mots comment on devrait se comporter !»
Sauf que vous pouvez bien en faire ce que VOUS voulez, vous pouvez bien aller ME faire foutre si le cœur vous en dit, mon seul objectif ici est de vous partager ce que j’ai appris et compris à force de travail sur moi et de connections, relations, avec l’autre, à vous d’en faire ce que vous voudrez !
Décider de changer de prisme, sa vision des choses et surtout de comment on les prend n’est pas facile ou inné pour tout le monde mais c’est un exercice qui n’a pas pour but de vous transformer en illuminée qui voit le positif de partout « benête » à s’extasier devant son popo du matin, non, juste à vous faire prendre conscience que le temps passe vite et que c’est faire un CHOIX clair que de décider de vivre nos meilleures vies comme de décider de rester dans quelque chose d’austère.
Quel sera le votre à vous de décider, moi c’est déjà fait !
Je vous embrasse,
Emilie
Robe / ONLY CURVE disponible en promo sur Asos